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 Special election française vu d'alger

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CHIRAZ
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CHIRAZ


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MessageSujet: Special election française vu d'alger   Special election française vu d'alger Icon_minitimeDim 22 Avr - 13:04

Royal promet une «mémoire apaisée»
Au chapitre brûlant et passionné de la guerre d’Algérie, son programme est quasiment ficelé et ses échéances définies.

Si elle viendrait à s’installer à l’Elysée au soir du 6 mai, Ségolène Royal s’attaquera à une série de chantiers mémoriels. Avec, à l’horizon, l’émergence d’une mémoire réconciliée et débarrassé du ressentiment et de la «nostalgérie». La candidate du Parti socialiste à la présidentielle propose aux Français une «politique globale de réconciliation avec son histoire». Voici plusieurs semaines, elle a été interpellée, au même titre que les principaux autres prétendants, par des organisations de pieds-noirs et de harkis.

Dans une «lettre ouverte», les associations du «monde rapatrié» lui demandait de préciser avant le premier tour comment elle comptait traiter les «conséquences de la guerre d’Algérie». Envoyée aussitôt, la réponse de la candidate vient d’être mise en ligne sur les blogs socialistes.

Elue à l’Elysée, Ségolène Royal se donnera cinq ans - le temps d’un quinquennat présidentiel et législatif - pour créer les conditions d’une «mémoire apaisée». Pour la candidate, un tel défi résonne d’autant plus comme une urgence que le prochain mandat prend fin en 2012. Echéance symbolique s’il en est, cette date coïncide, en effet, avec le 50ème anniversaire de la signature des accords d’Evian et la fin de la guerre d’Algérie. «Le calendrier nous dicte nos responsabilités», observe-t-elle, en répétant à qui veut bien l’entendre qu’elle aspire à une «mémoire apaisée» et une France «réconciliée avec son histoire».

Concrètement, celle qui ambitionne de mener à nouveau les socialistes vers le pouvoir s’engage à mener à bon port quatre promesses. Première et non des moindres, elle affirme que, «sous son impulsion», l’exécutif fera sien le «devoir de reconnaissance».

Une commission «indépendante» planchera sur l’ensemble des questions qui, depuis 1962, n’en finissent pas de «diviser les Français» et de passionner le débat sur le passé algérien de la France. A l’appui à cette démarche, Ségolène Royal - et le cas échéant un gouvernement de gauche - s’engagent «à favoriser» la recherche historique sur les pages sanglantes de la colonisation.

Des moyens seront dégagés dans cette direction, au premier rang desquels l’ouverture des archives, l’attribution de bourses de recherches et le soutien aux publications académiques et à l’organisation de colloques scientifiques.

Une telle approche n’est pas dénuée de message politique. En donnant la part belle au travail des historiens, Ségolène Royal valide une politique déjà portée par la gauche. Au plus fort de la polémique sur l’article 4 de la loi du 23 février, les députés socialistes, communistes et verts avaient dénié au pouvoir politique toute compétence sur le terrain de l’histoire et de la mémoire.

Sans ambages, la candidate PS précise sa pensée : à la différence de l’UMP, sa famille politique n’aura pas vocation à juger l’histoire et la mémoire. Ça sera le travail des historiens, dont la majorité - d’obédience gauche - ont été au premier rang de la mobilisation contre l’adoption de l’article 4.

Ségolène Royal ne fera pas sienne l’idée de repentance. Mais elle fera en sorte que la colonisation et sa page la plus sanglante, la guerre d’Algérie, ne seront pas sacrifiées sur l’autel d’une quelconque amnésie. Le travail de mémoire «doit pouvoir se développer sans repentance, ni amnésie», souligne-t-elle. «Ni la mémoire de la colonisation, ni celle de la guerre d’Algérie n’ont vocation à développer la repentance franco-française mais, au contraire, elles doivent renforcer le partenariat franco-africain et avec les pays de l’ancienne Indochine». Dans son message aux harkis et aux rapatriés pieds-noirs, la candidate socialiste se garde de cultiver le discours nostalgique qui plaît aux «sudistes», selon l’appellation de Benjamin Stora. Ces pans au poids électoral pesant qui, quarante-cinq ans après la fin des combats, n’ont pas encore fait le deuil de «l’Algérie française».

Dans la réponse de Ségolène Royal, il n’y pas la moindre charge contre les exigences officielles algériennes d’un «pardon» ou d’une repentance. Pas le moindre signe annonciateur d’une remise aux calendes grecques du projet de traité d’amitié. La candidate s’engage à mettre en oeuvre une politique de «solidarité et de reconnaissance» envers les harkis et les rapatriés. Sans se sentir obligée de leur servir, par manoeuvre électoraliste, des paroles vitriolées aux doléances algériennes.

«Dès ma prise de fonction, je demanderai la création d’une commission du bilan chargée de faire une étude exhaustive des interventions mises en oeuvre par l’Etat depuis 1962 en faveur des harkis, des rapatriés et des anciens combattants. Cette commission, présidée par le président de la Cour des Comptes, fera des propositions afin de corriger ou de compléter les droits ouverts».
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MessageSujet: Re: Special election française vu d'alger   Special election française vu d'alger Icon_minitimeDim 22 Avr - 13:05

Les rapatriés promettent à Bayrou et Royal la sanction des urnes
Courtisé au gré des consultations électorales, le «monde rapatrié» décline ses intentions de vote. A la veille du premier tour de la course à l’Elysée, un collectif d’associations de pieds-noirs et de harkis a affiché ses préférences. Ses membres ont choisi d’accorder «massivement» leurs voix à Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers, trois candidats qui ont «répondu à leurs attentes». Publié sur le site de «Jeune pied-noir», un appel fait, par toile interposée, le tour de France. Ses initiateurs y affichent leur poids électoral supposé et «annoncent» les noms de leurs victimes électorales: Ségolène Royal et François Bayrou. En prenant ce dimanche le chemin des urnes, les Français rapatriés et les leurs «sauront se souvenir de leur comportement indigne de candidats à la magistrature suprême de la France, fonction qui implique de représenter tous les Français sans exclusion», lit-on sur le site «Jeune pied-noir».

Motif de ce courroux électoral: l’attitude de la candidate socialiste et du challenger centriste à l’endroit des rapatriés. Dès la mi-février, le collectif a jugé opportun d’aller à la rencontre des principaux prétendants à l’entrée au Palais de l’Elysée ou de leurs conseillers. Lobbyistes à satiété, les dirigeants des associations concernées étaient à la recherche d’engagements des présidentiables en faveur de leur «cause». Sur les cinq candidats sollicités, seuls Sarkozy, Le Pen et De Villiers «se sont personnellement engagés pour la reconnaissance de la responsabilité du gouvernement français de 1962 dans les conséquences dramatiques pour les Français d’Algérie et le non-respect des accords d’Evian». Une carence qui a conduit, s’émeuvent-ils, à «l’abandon volontaire et au massacre de plus de 100.000 harkis et de leurs familles, à l’assassinat et la disparition de plusieurs milliers de Français d’Algérie de souche européenne et de soldats métropolitains». Crime de lèse-majesté, Bayrou et Royal n’ont pas été au rendez-vous. Ils ont refusé de recevoir les associations de rapatriés, de les écouter et répondre à leurs «légitimes attentes».

C’est la «preuve de leur mépris» pour cette catégorie de la population française qui «gêne leur conscience et celle de leurs amis». Ce mouvement, dont les dirigeants ne déclinent pas leurs noms dans l’appel mis en ligne, revendique «trois millions d’électeurs». Cette composante recoupe à la fois les pieds-noirs, les harkis et leurs amis. Ses initiateurs se réjouissent du poids de cet électorat sans lequel «aucun candidat ne peut être présent au second tour».
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MessageSujet: 27.000 français voteront aujourd’hui en Algérie   Special election française vu d'alger Icon_minitimeDim 22 Avr - 13:05

La campagne électorale acharnée et pleine de suspens des présidentielles françaises s’est achevée, hier, et c’est aujourd’hui que la communauté française en Algérie est appelée aux urnes. Au total, ils sont plus de 27.000 électeurs français inscrits en Algérie pour participer, aujourd’hui, au premier tour de l’élection présidentielle. Alger et Oran comptent 20.557 inscrits, dont 3.069 doivent voter par procuration en France. A Annaba 6.465 sont inscrits sur les listes électorales, dont 333 doivent voter par procuration dans la métropole. Selon le chargé de la communication à l’ambassade de France à Alger, toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement de cette opération. Tout le matériel nécessaire a été ramené de France. A Oran, deux bureaux de vote, dont un installé à la Médiathèque de la bibliothèque régionale, seront ouverts, dès 8h du matin, pour permettre à la communauté française à Oran d’aller vers les urnes. Le vote se poursuivra jusqu’à l’heure de clôture, à 18 heures. Notons que Onze bureaux de vote au total ont été aménagés pour accueillir les électeurs, cinq sont à Alger, deux à Oran, deux à Annaba et deux à Constantine. Les Français auront à choisir entre les 12 candidats dont les noms seront inscrits sur les bulletins de vote. Une fois l’opération achevée, il sera procédé, au niveau des bureaux de vote, au dépouillement et les résultats du scrutin seront communiqués ensuite à l’ambassade de France à Alger avant de les transférer vers la France.
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MessageSujet: Re: Special election française vu d'alger   Special election française vu d'alger Icon_minitime

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