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 Election sur fond de crise de représentativité

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HAKIM
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HAKIM


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MessageSujet: Election sur fond de crise de représentativité   Election sur fond de crise de représentativité Icon_minitimeVen 27 Avr - 21:47

Les législatives du 17 mai 2007 ne passionnent


pas les Algériens : ils considèrent que leur Parlement manque de plus
en plus de légitimité.

Partis politiques et candidats indépendants aux élections législatives
ont désormais vingt jours pour convaincre un électorat plus que
réticent. De l'avis général, la tâche est ardue. Effectivement, le
fossé qui sépare les institutions élues des préoccupations réelles des
populations ne peut pas être comblé dans un délai aussi court.

Les députés sortants portent une lourde responsabilité dans ce divorce.
Le rejet "antisocial» du projet de loi de l'impôt sur la fortune,
l'évacuation d'un revers de la main de la déclaration du patrimoine des
parlementaires, l'entretien onéreux des membres de l'"auguste"
assemblée aux frais du contribuable sont, entre autres, autant de
précédents qui ne plaident pas en faveur de ceux qui sont censés
représenter l'ensemble des Algériens. La pagaille qui a caractérisé la
constitution des listes au niveau de toutes les formations politiques
témoigne de cette véritable "ruée vers l'or" que représente le mandat
de parlementaire.

Un chambardement écœurant qui conforte le simple citoyen dans son
scepticisme, et justifie sa distance par rapport à ce genre de
rendez-vous. Le "pullulement" des listes de candidature, loin de
représenter une quelconque diversité d'opinions, traduit l'incapacité
des appareils partisans à tempérer les appétits et les ambitions des
"militants en exercice". A défaut de figurer en bonne place, ils sont
aujourd'hui nombreux à faire cavalier seul pour disputer les mêmes voix
à leur "écurie" d'origine. Appréhendant une autre scission dans ses
rangs, le FFS [Front des forces socialistes, majoritairement berbère] a
été amené à déclarer forfait pour surfer sur la vague de l'indifférence
populaire. Une carte qu'il pourrait exploiter pour reprendre pied dans
son bastion, momentanément squatté par la nébuleuse des arouch [assemblées traditionnelles kabyles dont le pouvoir a augmenté au cours des cinq dernières années].

Au-delà des dysfonctionnements internes de l'APN [Assemblée populaire
nationale], la mollesse de la précampagne et les controverses de
chapelles motivent aussi cette froideur ambiante. Au lieu d'exposer
leurs programmes respectifs et de confronter leur projet afin d'offrir
le choix le plus large aux électeurs, les leaders des principales
formations en lice se lancent des paris insensés, au risque de jeter le
doute sur tout le processus.

Si le FLN [Front de libération nationale] revendique d'ores et déjà la
première place, ses frères ennemis du RND [Rassemblement national
démocratique] lui collent au train pour lorgner la deuxième position.
Mais les faveurs du patronat penchent ouvertement vers le programme

ultralibéral du patron du RND. Ahmed Ouyahia [ex-Premier ministre et
leader du RND] a en effet promis la privatisation des banques, mais
aussi et surtout celle de l'université. Les grands dossiers qui
intéressent le commun des Algériens n'ont pas droit au chapitre, du
moins en ce début de campagne. Le pouvoir d'achat et la lutte contre la
pauvreté, l'amélioration du cadre de vie, la réhabilitation des
services publics, la justice, l'école, l'emploi, l'environnement et la
lutte contre la corruption sont autant de questions qui taraudent les
esprits "chagrinés" de la majorité silencieuse.

L'évaluation des programmes d'appui à la relance économique,
l'examen de l'impact des réformes engagées ces dernières années dans de
nombreux secteurs d'activité, les espoirs suscités par l'ouverture d'un
grand nombre d'affaires n'ont pas trouvé, pour le moment, de
prolongement dans le discours électoral. Le sort de la campagne qui
s'ouvre aujourd'hui reste donc intimement lié à l'instauration
effective de ce débat.

Kamel Amghar
La Tribune




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