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 Armements et énergie l’axe Alger-Moscou

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Moh
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Armements et énergie l’axe Alger-Moscou Empty
MessageSujet: Armements et énergie l’axe Alger-Moscou   Armements et énergie l’axe Alger-Moscou Icon_minitimeVen 20 Avr - 1:10

Sous le prisme des contrats d’armements et de la
coopération énergétique, les Russes voient un avenir prometteur au partenariat
stratégique initié entre Alger et Moscou. Les deux étant pour eux
intrinsèquement liés. Rétrospective et prospective de relations bilatérales
historiques, mais d’une portée actuelle.

Dans une opinion publiée par l’agence d’information russe Ria
Novosti, Victor Litovkine analyse l’avenir des relations algéro-russes et du
partenariat stratégique initié entre les deux pays sous deux angles. Le
rétrospectif en revenant sur le contrat d’armement signé à la faveur de la
visite d’État du président russe Vladimir Poutine à Alger en mars 2006. Le
prospectif en posant les bases d’un partenariat énergétique appelé à inverser,
selon les Russes, la courbe par rapport aux contrats d’armement. Ce dernier
livre d’ailleurs peu à peu ses secrets et devrait permettre, selon Ria Novosti,
à l’Algérie, de se hisser dans les toutes prochaines années à la première place
des clients des industries de défense russes. D’un volume dépassant les 7,5
milliards de dollars, il a permis à Alger d’accéder à la troisième place après
la Chine et l’Inde. Et les Russes deviennent d’un coup prolixes sur la nature
des armes en cours d’acquisition. La liste des armements et des matériels de
défense que l’Algérie entend acheter à la Russie est jugée “impressionnante”.
“Ce sont des chasseurs polyvalents - 36 MiG-29SMT légers, 28 Su-30MKA lourds et
16 avions d’entraînement et de combat Yak-130, 8 systèmes de missiles sol-air
S-300PMU2 Favorit, 30 systèmes de missiles sol-air Toungouska-M1 et plusieurs
dizaines de chars T-90S. On prévoit, en outre, que des entreprises russes
moderniseront 36 chasseurs MiG-29 qui équipent déjà l’armée de l’air algérienne,
elles livreront différents missiles de stationnement aérien et des équipements
d’aérodrome et formeront des pilotes de chasse et des spécialistes de
l’entretien des systèmes d’aviation et au sol”, affirme l’analyste russe.
D’autre part, les contrats prévoient selon Ria Novosti que les experts russes
modernisent et perfectionnent près de 500 chars T-72 vendus à l’Algérie dans les
années 1980, deux sous-marins diesel de type 877EKM et deux corvettes. “En plus
de tout cela, Moscou vendra à Alger des systèmes de missiles antichars Metis et
Korvet, des armes d’infanterie et des armes spéciales destinées à la lutte
antiterroriste”. Il ne s’agit pas pour autant d’une “vente exceptionnelle”, elle
sera échelonnée sur plusieurs années, quatre selon la presse russe.
Ces
contrats viennent, ce n’est pas un secret, en contrepartie de l’effacement de la
dette algérienne contractée vis-à-vis de la Russie. “Officiellement, dans le
cadre du Club de Paris, la Russie a “épongé” la dette algérienne. Il est vrai,
avec une petite condition : l’Algérie, pour s’en débarrasser définitivement,
devra acheter à la Russie des marchandises de haute technicité. À elle de
choisir. Eh bien, Alger a choisi le matériel militaire. Les livraisons de
chasseurs, de batteries antiaériennes et de chars commenceront dès que Moscou
recevra l’argent liquide”, précise Ria Novosti.
Les autorités russes
semblent d’ailleurs n’avoir aucune crainte à ce sujet. “Et l’Algérie en a, et en
grande quantité”. D’autant, ajoute l’analyste, que l’Algérie achète des armes et
des équipements de sécurité à de nombreux pays dont la Grande-Bretagne, l’Inde,
l’Égypte, la Turquie, l’Afrique du Sud, le Japon et la Chine. Cette dernière a,
par exemple, construit en Algérie deux usines produisant la version chinoise des
Kalachnikov.
Le meilleur argument à la “solvabilité” de l’Algérie reste
toutefois les hydrocarbures. Le pays se place en septième position mondiale pour
les réserves de gaz et occupe la quatrième place dans le monde — après la
Russie, le Canada et la Norvège — pour ses exportations gazières de plus de 60
milliards de mètres cubes par an. Les réserves de pétrole algériennes dépassent
quant à elles les 13 milliards de barils et la place à la 14e place mondiale. Et
c’est sur ce terrain surtout que les Russes veulent renforcer le partenariat
stratégique avec Alger. “Le leader mondial du gaz Gazprom étudie depuis
longtemps la possibilité de construire un nouveau gazoduc Algérie-Italie-Balkans
qui permettrait de “boucler” le circuit gazier avec la Turquie, d’équilibrer la
dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis de la Norvège et d’alléger la
surcharge des réseaux de distribution russes. À présent, après la signature des
contrats d’armements entre Moscou et Alger, cette perspective se dessine encore
plus nettement. Tout comme celle de la participation d’entreprises russes à
l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz algériens”, indique Victor
Litovkine.
La vision russe va même plus loin. Ils espèrent à moyen terme
inverser la courbe des échanges russes avec l’Algérie, actuellement concentrée à
près de 90% pour les exportations d’armes et à 10% pour les hydrocarbures. “Tout
cela n’est qu’un début. On voudrait croire qu’au fur et à mesure de la mise en
service de nouveaux gisements, le rapport entre les armements et l’énergie
changera en faveur de cette dernière”. Cela suppose pour eux un impératif. Celui
de la sécurité et de la stabilité en Algérie. Ils citeront dans ce cadre les
attentats “monstrueux” qui ont touché le Palais du gouvernement et le
commissariat de Bab-Ezzouar, mercredi 11 avril. La sécurité étant, pour Ria
Novosti une condition sine qua non. “Travailler dans une telle situation, aider
le pays à mettre en valeur ses ressources énergétiques et à les vendre à
d’autres pays, notamment pour payer les importations d’armes, n’est pas une
tâche aisée, notamment sur le plan de la sécurité”.
Les Russes y trouvent
toutefois une compensation et pas des moindres. “Mais, tout compte fait, le
marché algérien des armes et des matériels de défense devient, dans ce cas-là,
non seulement une “entreprise” au développement de laquelle sont sans doute
intéressés tous les pays producteurs d’armes modernes, mais aussi un “front uni”
de la lutte contre le terrorisme international. La boucle est ainsi bouclée et
augure d’un partenariat renforcé.
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