Dans un communiqué, Anouar Haddam, ancien chef de la délégation parlementaire du Front Islamique du Salut, FIS, a condamné les attentats qui ont frappé Alger mercredi dernier faisant 33 morts et des blessés par dizaines.
Haddam a qualifié ces explosions de « criminelles emportant les vies d’innocents et de civils », il a affirmé « cette voie sanglante est sans issue » et montre que les responsables sont irresonnables.
Haddam a appelé toutes les forces et personnalités à participer de manière effective à la propagation d’un climat de dialogue et de sécurité et se diriger vers la concrétisation de la réconciliation nationale pour en faire une réalité sociale, en plus d’éloigner les politiques d’exclusion et ce malgré les obstacles.
De son côté l’ancien chef national de l’Armée Islamique du Salut, AIS, dissoute, Madani Mezrag a considéré que chaque citoyen qui aime son pays ne doit pas se taire sur ce qu’a vécu Alger mercredi dernier, soulignant qu’il « était prêt à travailler de toutes ses forces pour stopper l’hémorragie ».
Mezrag a déclaré à El Khabar « nous refusons ce qui est arrivé mercredi et nous présentons nos condoléances aux familles des victimes », concernant le changement de style ou de méthode d’attaque d’Al Qaida et l’apparition des attaques suicides il a indiqué « il n’y a aucun changement, ce n’est qu’un investissement dans un quotidien de marginalisation et d’exclusion, à l’instar de ce que fait les dealers de drogues, les corrompus et la mafia financière politique ».
Pour sa part, Rabeh Kebir, un des anciens dirigeants du FIS, a accusé des parties extérieures d’essayer de frapper la stabilité de l’Algérie, estimant que Al Qaida au Maghreb Islamique n’est qu’une façade pour l’application des plans de ces derniers. Il a condamné les attaques suicides déclarant « nous condamnons de manière évidente l’acte criminel destructeur qui a ciblé des citoyens innocents, cet attaque n’est pas tolérable ».