La cour Criminelle d’Alger a reporté hier l’affaire de l’Egyptien appelé « Abu El djihad » au 10 Avril prochain, à cause de l’absence de l’avocat de l’un des trois accusés. La défense de l’Egyptien a indiqué que « ce qui a été rapporté par El Khabar, la semaine dernière autour de l’affaire, a eu un impact psychologique sur les accusés, ce qui a entraîné le report du procès ».
C’est aux alentours de dix heures du matin que Yasser Salem, appelé « Abu El djihad », Elhadj Nâas et Lahmar Ouad, se sont présentés devant le juge de la cour Criminelle d’Alger pour répondre aux chefs d’accusations qu’ils leurs sont portés, ils sont poursuivis notamment pour terrorisme et recrutement de volontaires pour combattre en Irak. Il semblait clair avant même le début du procès qu’il serait reporté, mesurant l’impact qu’a eu un article écrit sur les accusés à la veille du procès, selon une source juridique au tribunal. L’article en question est apparu mercredi passé en page une d’El Khabar. Les avocats des trois accusés ont estimé que ce qui a été écrit influence la cour et ainsi le verdict, un compromis a été trouvé pour reporter l’audience au 10 Avril prochain.
Me Abderrahim Bouhenna, a déclaré en marge de l’audience que « ce qui a été écrit par El Khabar autour de l’affaire a eu un impact psychologique sur les accusés, car cela était presque un procès avant l’heure ». La même source a ajouté que certaines accusations adressées à l’Egyptien sont infondées comme la création d’un groupe terroriste, massacre et atteinte à la sûreté de l’Etat, il a poursuivi en déclarant que ce qui est étonnant dans le dossier de Yasser l’Egyptien, selon des juristes, c’est l’enquête dont il a fait l’objet, qui ne présente aucun détail sur son entrée sur le sol Algérien en 1993, en provenance de Libye.