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 Le patron de Tonic Emballage en prison

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El_GoUmRI

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MessageSujet: Le patron de Tonic Emballage en prison   Le patron de Tonic Emballage en prison Icon_minitimeSam 5 Mai - 10:41


Il a été mis jeudi sous mandat de dépôt par le tribunal d’Alger


Le patron de la Sarl Tonic Emballage, Abdelghani
Djerrar, a été arrêté jeudi dernier et mis en détention à Serkadji,
a-t-on appris de source sûre. Jeudi matin, des agents en civil se sont
présentés à son domicile, sis à El Biar, pour l’emmener au bureau du
doyen des juges d’instruction près la Cour d’Alger, qui lui avait
notifié une convocation.


La décision
a surpris la famille dans la mesure où la veille, il était dans le même
bureau et « rien ne lui a été notifié ». Le frère de Djerrar estime que
cette arrestation « n’a rien à voir avec l’affaire de la Badr. Elle est
purement politique. Mon frère est en train de payer pour d’autres... »,
sans toutefois donner plus de détails. Il précise qu’il fait confiance
à la justice, avant de donner la parole à l’avocat de la société, Me
Zeraïa. Ce dernier affirme que la décision du juge intervient 24 heures
seulement après que Djerrar et le PDG de la Banque de l’agriculture et
du développement rural (Badr) « sont arrivés à un accord final » pour
le remboursement des crédits. « Entre 2006 et 2007, la société a épongé
une somme de 11 milliards de dinars, sur l’ensemble de la dette et les
deux expertises réalisées sur ses activités lui ont été favorables. De
plus, la nouvelle usine qui devait être inaugurée jeudi prochain allait
régler définitivement le contentieux », note Me Zeraïa, précisant que
« l’affaire n’a rien de pénal et est d’ordre purement financier ».
L’avocat affirme ne pas connaître les raisons qui ont poussé le juge
d’instruction à décider du jour au lendemain d’un mandat de dépôt, au
moment même où un accord a été trouvé pour que la banque puisse
récupérer son argent. En fait, c’est en septembre 2005, à la faveur de
l’installation du nouveau PDG, que la Badr exige de Tonic Emballage le
recouvrement immédiat de ses créances qui tombaient à échéance.
Surprise par une telle décision, la société ne peut honorer ses
engagements, ce qui pousse la Badr à cesser le financement de ses
activités. Elle dépose plainte auprès du parquet d’Alger et
l’instruction aboutit à la mise sous contrôle judiciaire de quatre
personnes, le patron de Tonic, et trois cadres de la Badr, « pour
octroi de prêts sans garanties suffisantes et dilapidation de deniers
publics ». A titre de rappel, la Badr octroie, dans un premier temps, à
Tonic Emballage un prêt de 11 milliards de dinars, fractionné en deux
parties, un premier montant de 7 milliards de dinars et l’autre de 4
milliards de dinars. Une somme qui, à l’époque (1999-2000), dépasse le
risque crédit avec la Cnep. Les prêts accordés à Tonic se multiplient,
avec la création d’une dizaine de filiales, pour atteindre la somme de
65,5 milliards de dinars en septembre 2005. Le patron, Abdelghani
Djerrar, et dans plusieurs déclarations à la presse, se déclare prêt —
et en possession des moyens — à rembourser les montants avancés mais à
condition que la banque lui accorde un nouveau délai. De nombreux biens
immobiliers acquis par sa société sont saisis par la banque, dont un
immeuble de trois étages au boulevard Souidani Boudjemaâ, non loin de
l’hôtel El Djazaïr, et des appartements situés dans des quartiers
huppés de la capitale. Sur décision de justice, le patron de Tonic est
désigné en tant que séquestre judiciaire, pour permette à la banque de
récupérer à la source son argent. Par la même occasion, la banque
désigne des experts de KPMG, un bureau d’expertise internationale, pour
auditer la Sarl Tonic. L’objectif : voir si sa gestion et ses capacités
sont en mesure de faire face à toutes les dettes. Abdelghani Djerrar
s’est montré très optimiste quant à l’issue de cette crise, en
expliquant que la situation à laquelle sa société est arrivée est due à
un « télescopage des échéances », conséquence, selon lui, « de la
non-qualification » de son personnel technique. « Le personnel n’était
pas formé pour faire fonctionner une usine constituée de machines de
dernière génération (...) Raison pour laquelle les objectifs de
développement tracés par l’entreprise n’ont pas été atteints en temps
voulu. La prise en charge sur fonds propres de tous les frais
d’approche est également un autre facteur à l’origine des retards
enregistrés dans le remboursement des crédits ». Selon lui, l’usine a
démarré avec l’acquisition de trois machines seulement, pour être
renforcée, trois ans plus tard, par trente nouvelles machines. « Ce
sont des machines très rapides et performantes qui nous permettront
d’augmenter sensiblement nos capacités de production. Ce qui nécessite
de lourds investissements. Mais, le délai de 5 ans imposé par la banque
pour le remboursement est insuffisant », relève le patron de Tonic. Les
négociations entre les deux parties se sont néanmoins poursuivies ces
dernières semaines pour arriver à un accord, à la veille de
l’inauguration (le 10 mai prochain) d’une nouvelle usine d’une capacité
de 145 000 tonnes de papier. La production de cette nouvelle unité,
déclare le chargé de la communication de Tonic Emballage, Hamid Rebahi,
devait permettre le remboursement, à court terme, d’un quart du montant
de la créance, et dans un délai d’un an, l’ensemble des prêts accordés.
« Nous sommes étonnés de cette décision qui intervient au moment où
tout se dirige vers un accord à l’amiable. La société vient d’investir
1,2 million de dollars, ce qui est énorme et prouve qu’elle est
solvable. Elle réunit toutes les garanties pour rembourser ses dettes.
Il suffit juste que la banque l’accompagne et lui accorde un délai
suffisant », précise M. Rebahi.

Salima Tlemçani
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